Les articles publiés :
La France et le nucléaire, une relation ambigue
L'interruption du conseil municipal de Dieppe me permet de revenir la position ambigue de la France sur le nucléaire. Merci à Cyril Cavalié pour son reportage-photo.
Nos enfants nous accuseront
Une présentation du film de Jean-Paul Jaud qui se veut un signal d'alarme sur nos habitudes alimentaires en particulier et la pollution ambiante en générale. Celles dont nous sommes responsables et auxquelles nous confrontons nos enfants jour après jour. Le taux des cancers est en augmentation chez les enfants. Il est encore temps de réagir.
Libération de Marinella Petrella
La clause humanitaire prévue par le décret d'extradition a enfin été appliquée. Quelques jours après, le quotidien Le Monde a publié une lettre de l'ex-brigadiste exprimant sa compassion pour les victimes des années de plomb.
Il est comment le nouveau Woody Allen ?
Moi je dis "réjouissant". Caramba, dans ce film, le réalisateur new-yorkais ne se prend pas au sérieux, s'auto-parodie allègrement, cligne de l'oeil à Pedro A. et met à l'affiche 3 bombes sexuelles certifiées et une découverte de talent sous le cagnard catalan. Ça a fait grincer des dents tout autant que desserrer des mâchoires.
Reznor, la fureur au corps
Qui est Trent Reznor ? Un artiste au nom aussi tranchant qu'un rasoir, qui a su transcender sa fragilité en rage et sa rage en chansons et en albums concepts envoûtants. Une folie douce, vénéneuse et très contagieuse. Vous êtes prévenus.
Des ponts pas des murs
C'est le thème de la manifestation qui s'est tenue les 17 et 18 octobre 2008 entre Montreuil et Paris. Construisons des ponts plutôt que des murs avec les pays du sud, pour la dignité et contre l'immigration jetable. Petit aperçu du concert qui s'est tenu le 18 place de la République.
Les fabulateurs en verve
Mes fabulateurs sont en forme en ce moment, et notamment Minui qui nous a gratifié d'une fiction très Star Academyesque ainsi que d'un récit pas réjouissant du tout sur le fardeau de la mémoire. En attendant que Grégory H daigne s'occuper de son propre blog, il publie sur Mes petites fables et propose des solutions concrètes pour combattre le chômage sur son propre terrain.
Si vous aussi vous voulez devenir fabulateur, envoyez-moi votre article à mespetitesfables@gmail.com.
Top of the Op's
Le top of the op's se poursuit avec des bijoux extraits des plus grands opéras. Mozart arrive souvent en tête des votes ces derniers temps (quoi ?... lol).
Semaine 5
Semaine 6 : elle vaut le détour avec un toréador rap chez Carmen et de mignonnes petites vaches animées chantant le choeur muet de Madame Butterfly.
Semaine 7
Semaine 8
Il est d'ailleurs encore temps de voter pour faire bouger les statistques. Postez un commentairepour dire à qui va votre préférence.
Un tour dans la cuisine
Au menu de cette newsletter, un gâteau à faire exclusivement le dimanche après-midi, sinon ça compromet le goût, la vraie quiche lorraine, c'est-à-dire la mienne.
Un tour dans mes oreilles
Je vous l'annonçais la dernière fois, le Gloomy Monday accueille désormais son invité chaque premier lundi du mois. Sébastien réussit le doublé premier invité/invité du mois d'octobre. Vous pouvez, vous aussi, être l'invité du mois du Gloomy Monday en m'écrivant à mespetitesfables@gmail.com et proposer votre sélection musicale du mois. Sinon Marie Modiano risque de vous faire vibrer avec son Spider touch et un ange est venu chanter un Hallelujah à Soeur Emmanuelle.
Les petites brèves que vous avez peut-être ratées :
Anna Politkovskaïa parle encore
Un livre regroupant les derniers articles (de mars 2000 au 21 septembre 2006) de la journaliste russe assassinée le 7 octobre 2006, va sortir en France le 2 octobre prochain sous le titre Qu'ai-je fait ? Il s'agit de textes inédits en France, pour certains inachevés et retrouvés dans l'ordinateur d'Anna Politkovskaïa.
Par ailleurs, le Théâtre des Amandiers à Nanterre jouera un spectacle de Lars Norén, A la mémoire d'Anna Politkovskaïa, du 7 au 25 octobre. Une rencontre aura lieu à l'issue de la représentation du dimanche 19 octobre autour de la sortie du livre et intitulée Anna Politkovskaïa : le sens d'un engagement. L'avenir de la Russie, en présence notamment de l'une de ses traductrices, de son éditeur.
Qu’ai-je fait ?, Anna Politkovskaïa. Ed. Buchet Chastel.
Et si George Orwell bloguait ?
Ce n'est pas un exercice de style, pas une pause de fan, c'est bien le véritable blog de George Orwell qui est actif depuis le 9 août dernier. Il s'agit en fait de la publication des carnets de l'écrivain entre le 9 août 1938 et le mois d'octobre 1942, période relativement troublée comme nous le savons. C'est donc un témoignage "sur le vif" que nous proposent des universitaires britanniques sous la houlette du Orwell Prize prévu jusqu'en 2012. On peut même laisser des commentaires.
Mon mariage chez les druides
Aujourd'hui, on ne sait plus quoi inventer pour se marier original. Une idée en l'air, pourquoi pas le mariage chez les druides ? En pleine forêt, devant un officiant et toute une assemblée de bardes, ovates, druides en costumes traditionnels, vous serez unis sous la seule loi de l'amour. Cependant, sachez que cette démarche est sérieuse et exige un minimum de sincérité. Il faut prouver son attachement aux valeurs de respect de la nature allié au sens du sacré pour que l'union soit agréée.
La machine à Barbapapa
Barbaduc, barbatruc… Une autre idée pour passer le temps inutilement, investissez dans une machine à barbe à papa. En vous procurant les sucres spéciaux qui vont avec la machine, bleu arôme framboise ou rose arôme vanille, vous pourrez réaliser jusqu'à 46 barbes à papas en une seule fois.
Machine non testée et donc pas encore approuvée.
Le clip de Coldplay
Je ne suis pas fan, mais je dois avouer que le nouveau clip de Coldplay, Viva la vida, m'a un peu bluffée. Chris Martin et ses amis se sont projetés dans le célèbre tableau d'Eugène Delacroix, La liberté guidant le peuple. Au final, le clip n'est pas super passionnant mais la prouesse technique vaut le coup d'œil.
Femmes encore :
Aung San Suu Kyi
Triste anniversaire en Birmanie. Ce 24 octobre marquait treize ans de privation de liberté pour
Aung San Suu Kyi, leader emblématique de l'opposition à la dictature militaire qui a confisqué le pouvoir à son parti. Prix Nobel de la Paix, Aung San Suu Kyi a fait appel de sa détention, appuyée par les Etats-Unis qui ont appelé le régime de Rangoon à la libérer « immédiatement et sans condition ». « Pendant toutes ces années qu'Aung San Suu Kyi a endurées en détention illégale, elle est restée un symbole d'espoir et une inspiration pour tous ceux qui souhaitent une Birmanie pacifique et démocratique » a indiqué le porte-parole du Département d'Etat. (d'après AFP). Espérons que cet appui saura ne pas demeurer que symbolique.
Julie au liban
La vie au Liban, entre les pannes de courant, la découverte d'un Orient si proche et si lointain, francophone mais profondément oriental, la cohabitation de deux états dans le même état avec l'influence du Hezbollah, le fait d'être une femme étrangère dans un pays en partie chrétien, en partie musulman, ce sont tous ces paradoxes que nous fait vivre Julie au jour le jour. Journaliste économique, elle est partie s'installer à Beyrouth d'où elle raconte la vie là-bas. Un vent chaud souffle sur ces billets du quotidien lancés comme autant d'invitations au voyage.
Une valse
Un blog en attendant le bruit, la douceur du papier. Elle ne signe pas. Elle a plusieurs noms. Elle écrit comme elle vit. L'intime est distillé sur ce blog fluide, léger et fuyant comme la valse écrite par Gainsbourg. Des billets, les uns s’additionnant aux autres : qui elle est, qui elle fut, femme chaque jour, comme pour ne pas avoir à rendre de compte, pour la seule liberté égoïste que cela procure.
Sa liberté, incommentable. Dire son avis n’est pas permis. Ce blog n’est pas public, il n’est réservé qu’à une poignée d’intimes qui s’abreuvent de son écriture vivante. Ce blog n’est pas impudique même s’il raconte par le menu l’impudeur de tout : l'ex, Bordeaux, les amis, l’amour, les mesquineries de la vie qui deviennent des faits romanesques.
« Je suis ingérable, cyclothymique, à fleur de peau, un rien me fait du mal, un rien me fait du bien. » Elle s'écorche, saigne, sombre et revit. « N'en déplaise au monde entier, je l'aime. Il m'aime. Et malgré tout ce qui s'est passé, je commence à croire que nous avons vraiment un avenir. » Sous couvert de titres poétiques, Le bal perdu, Et retomber amoureuse, Et de retomber encore amoureuse, elle s’entortille dans des phrases introspectives. Et relate avec facilité sa relation échevelée dans un roman à effeuiller comme les pages d'une correspondance amoureuse.
Mélodie, Nathalie ou Caroline ?... a raison de qualifier son histoire de « roman », car la stricte vérité, disséquée, analysée, mise vulgairement à plat, une fois passée au crible de son écriture, se modèle à son image, héroïne de sa propre vie, revécue, interprétée avec brio, mise en scène et en écriture, mise en mots avec passion. Tout vivre passionnément avant que ça ne meurt.
La plupart des billets s'achèvent par un clip, bande originale essentielle de son film, à coller sur les images, toujours choisies avec une extrême délicatesse.
Elle vous bouffera avec ses mots si vous mettez le doigt dans son engrenage. Des mots qu’elle manipule et fait parler pour elle. Des phrases qui pulsent comme un cœur haletant et tiède, qui sourde, comme la basse de La ballade de Melody Nelson.
Sarah Moon et la Camera Obscura
Composée autour de la sortie d'un coffret intitulé 1.2.3.4.5, l'exposition à la galerie Camera Obsucra consacrée à Sarah Moon constitue une rétrospective de 180 photographies. Celle qui fut mannequin avant de s'emparer d'un appareil photo pour saisir ses comparses est devenue une égérie de la photo "salie", retravaillée, floutée, volontairement abîmée, comme patinée par un temps incertain. Ses jeunes femmes aux corps laiteux, dévoilés juste ce qu'il faut pour provoquer la sensualité, nous semblent irréelles de modernité et pourtant figées dans l'éternité. Délicatesse si ce n'est préciosité, Sarah Moon a prêté sa patte et son nom à la marque Cacharel pendant des années, popularisant une femme encore empêtrée dans l'enfance, femme-fleur en train d'éclore, prête pour la volupté.
du 24 octobre au 6 décembre, à la galerie Camera Obscura (268, boulevard Raspail, Paris-14e. Tél. : 01-45-45-67-08)
Colore tes pieds
La marque Hetty Rose habille les pieds des femmes de mille couleurs et de mille feux. Les chaussures sont fabriquées artisanalement à partir de la récup' vintage de kimono japonais, à commander exclusivement sur internet. De quoi réchauffer l'hiver de bouquets fleuris, d'artifices.
Déshabillez-moi... oui mais pas tout de suite
Fans de Betty Boop, de Dita Von Teese, de Louise Brooks et d'Arletty, j'ai votre homme et c'est une femme. Frou-frous, rubans, fanfreluches, bloomers en taffetas, lolotes toutes soie à en perdre la tête, nuisettes en satin, du tulle comme s'il en pleuvait, plumes et plumetis à foison, welcome dans le monde enchanté de Mamzelle Margot. Autant de pièces uniques pour enrober son corps velouté dans un emballage cajoleur et affriolant. (Soupir concupiscent) Inspiration : les années folles et les années 50. Ambition : retrouver la volupté et la frivolité de ces époques adaptées à la femme d'aujourd'hui. Pour le simple plaisir d'être encore plus jolie.
See ya....
Angelina
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