Les articles publiés :
Le monde ne se tait pas
Lundi 7 décembre, un concert était organisé au Point Ephémère à Paris pour soutenir Taoufik Ben Brik, journaliste tunisien, opposant déclaré au régime de Ben Ali, actuellement en prison.
Un an après la terrible attaque militaire, poétiquement appelée "Plomb durci", qui aura causé 1 400 morts dont un tiers d'enfants, il n'est pas encore temps d'oublier Gaza.
Ne l'ont pas oublié les milliers de personnes qui ont marché sur Gaza pour la liberté en Egypte et en Israël.
Gideon Levy, le journaliste israélien qui milite contre les colonies, était à Paris pour nous rappeler l'injustice quotidienne dont sont victimes les Palestiniens. Un article à lire sur Bakchich.
A tout prix, si je veux et sinon rien
Que faire lorsque le corps des femmes se met à parler à leur place. A moins que ce ne soit leur tête qui n'en fasse qu'à leur corps. Quand elles veulent un enfant, elles ne savent pas toujours pourquoi, mais elles savent que c'est maintenant.
Un Noël à la Angelina
Un Noël à la Angelina, ce sont tous les jours un sourire, un mot doux, une rigolade, une pince sans rire, des larmes d'hilarité et des grincements de dents grâce à de petits aphorismes illustrés qui vous ont permis de passer des vacances récréatives. Un vrai succès, comme en témoigne le nombre de commentaires qui a explosé. J'en profite pour remercier vivement tous les auteurs qui m'ont gentiment donné leurs petits aphorismes.
Aphorisme loufoque
Aphorisme sexuel
Aphorisme diététique
Aphorisme courtois
Aphorisme élémentaire
Aphorisme visionnaire
Aphorisme céleste
Aphorisme modesque
Aphorisme politique
Aphorisme glorieux
Aphorisme coquin
Pour sauter la frontière imaginaire de la grande et de la petite aiguilles sur le 12, la récap des petites fables de 2009 se boit comme du petit lait. Et en guise de pompon sur le gâteau, je vous laisse découvrir les résultats en deux parties (1 et 2) du grand sondage de Mes petites fables 2009. Moralité : profitez bien de Mes petites fables dans les semaines qui viennent, car il se pourrait qu'il y ait du changement d'ici la fin 2010. (Sic !)
When they were fabs
J'adore le blog de Gala, un peu en friches actuellement pour cause de nouveaux projets. Merci à elle d'avoir accepté d'entrer dans mon harem de fabulateurs avec une confession nocturne. Les poètes ne sont pas en reste. Christian Peysson se fait peintre pour la femme qu'il aime et Azad écoute le vent.
Tristesse
La voix puissante et brisée de Mano Solo s'en est allée, emportant sa rage, sa poésie, sa curiosité des autres, et tout cet amour qui habitait ses chansons. Sombre dimanche à réécouter des petits bouts d'éternité et à en tirer un sentiment de mieux-être.
Triste janvier qui a privé le monde de Lhasa, l'étoile américano-mexicano-canadienne qui chantait avec un égal bonheur dans les trois langues. Une voix définitivement en rupture et en exil.
Un interlude tout en délicatesse et en suavité .
Un Gloomy Monday un peu à côté de ses pompes grâce à Cédric Suzanne qui nous propose d'écouter un film.
B comme Boleyn
Ce film avait tout pour plaire : une distribution éblouissante où le spectateur avait le choix entre Natalie Portman et Scarlett Johansson, des décors grandioses, des costumes à tomber, un Henri VIII top glamour, un scénario cousu de fil d'or plus fou et rebondissant que les histoires les plus improbables, et pourtant il manque un petit quelque chose à ce film historique. Une série B de bonne facture quoi.
Abstinence momentanée
Je sais que cette nouvelle va causer beaucoup d'émoi et susciter beaucoup de regrets mais j'ai décidé de laisser la rubrique sexe du dimanche soir en suspens pour l'instant. Non que je ne m'amusais pas, mais il devenait simplement difficile de trouver les bons extraits des films auxquels je pensais sur le net, et bien souvent j'ai du me rabattre sur des seconds choix. Afin de maintenir une haute exigence quant à la qualité de cette rubrique, j'ai donc décidé, non d'y mettre un terme, mais de concocter quelque chose de mieux.
En attendant, il est toujours possible de se consoler avec la dextérité de Nicole Kidman.
Time for les fourchettes
Une entrée hellénique et un dessert au jus.
Les petites brèves que vous avez peut-être ratées :
Femmes debout
Le 23 novembre dernier, Magodonga Mahlangu et Jenni Willams ont reçu, au nom de l'association Women of Zimbabwe Arise (Woza), le prix 2009 Robert F. Kennedy pour les Droits humains à la Maison Blanche des mains de Barack Obama. Le Président américain a salué leur combat contre "un dictateur". Depuis 2002, les femmes de cette association, mais aussi les hommes qui les rejoignent, manifestent pacifiquement leur opposition à l'injustice, à la déchéance sociale, à l'instauration de la misère et de la répression comme seul programme politique par le Président Mugabe. Elles sont souvent victimes d'arrestations, de harcèlement, de mauvais traitement et de brutalité par les policiers.
Women of Zimbabwe Arise peut se traduire par "Les femmes du Zimbabwe se lèvent" et son acronyme WOZA signifie "aller de l'avant" en langue Ndebele (une des langues du Zimbabwe).
Rapport d'Amnistie internationale sur le Zimbabwe, juillet 2007.
La stupéfaction
Stupéfaction générale à l'annonce, en ce début de mois de décembre, de l'éviction de Catherine Hiegel de la Comédie-Française après 40 ans de bons et loyaux services et alors qu'elle en est la doyenne en titre depuis 2008. Les raisons en demeurent obscures. Jalousie de la part des six acteurs sociétaires qui se sont prononcés ? Politique politicienne pour, à travers la doyenne, atteindre l'administratrice dont elle est proche ? Désignation d'un bouc-émissaire dans l'affaire d'un théâtre à Bobigny hâtivement attribué à la Comédie-Française ? Toujours est-il que le comité qui décide annuellement du sort des comédiens a déclaré "qu’il ne me voulait plus comme doyen, tout en m’assurant, avec des trémolos dans la voix, que j’étais une grande comédienne, un véritable metteur en scène" selon Catherine Hiegel.
Les moines de Tibéhirine au cinéma
Xavier Beauvois, réalisateur du Petit Lieutenant (2005), est installé, depuis le début du mois de décembre, dans la région de Meknès au Maroc pour le tournage de son prochain long métrage, Des Hommes et des Dieux. Il évoquera l'histoire des sept moines trappistes français assassinés en Algérie en 1996. Le film qui compte Lambert Wilson à son générique, fera-t-il la lumière sur ce meurtre collectif originellement attribué au GIA ? De récentes révélations, en effet, évoquent plutôt une bavure de l'armée algérienne.
Revue de presse extravagante :
Quelques articles détonants, pétulants, sortant de l'ordinaire à mâchouiller avant de finir.
Toxic affair
Les anciens avaient raison. En l'occurrence, les Egyptiens. Si des traces de plomb, tout à fait toxique pour la santé, ont été retrouvé dans le khôl dont se paraient les Egyptiens de l'Antiquité, il semblerait bien qu'il ait été, à l'époque, utilisé non seulement délibérément mais de surcroît à bon escient. N'est-ce pas que ça vous en bouche un coin ? C'est ce qu'explique un article du quotidien suisse Le Temps publié par Courrier International le 5 février 2010. Des chercheurs français ont démontré que loin d'être nocif, ce khôl protégeait les yeux des infections microbiennes favorisées par la proximités des marais du Nil. Ce qui expliquerait pourquoi non seulement les femmes, mais aussi les hommes et les enfants se maquillaient. Où comment la cosmétique, parfois, peut dévoiler des secrets historiques.
A quoi l'aristrocratie victorienne pouvait-elle bien occuper son temps ? A un exercice aussi étonnant, futile voire puéril que moderne pour l'époque : le photocollage. Certains sont si surprenants que l'on pourrait déjà les qualifier de photomontage. De la fantaisie, de la poésie, un humour inattendu. A croire que le scrapbooking n'est pas un engouement de la première fraîcheur.
Trois mois de gloses, de jacquetances, de bavardages autour d'un « débat piégé », cela fait grave cogiter Télérama qui nous a pondu un petit plan mathématique pour y voir plus clair sur l'identité nationale... ou moins clair, c'est selon. Si comme moi, vous êtes fâchés avec le calcul mental et la géométrie, et si la bataille navale ne vous dit pas plus, vous êtes effectivement susceptible d'être totalement largué. Mais pour peu que vous pigiez le principe, vous pourrez participer au jeu de Où est Charlie ? en retrouvant la place de Nicolas Sarkozy et celle de son ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire. Elémentaire ?
Si vous étiez devant votre écran de télé un certain soir de février, vous avez peut-être vu le petit film d'animation qui résumait toutes les pratiques sexuelles avec des stylos dans l'émission de Frédéric Taddéi, Ce soir ou jamais. Sinon, pas de panique, vous n'aurez rien loupé grâce à Vincent qui m'a suggéré de me l'imprimer en poster. Pour ma cuisine alors !
Si vous recevez cette newsletter avant le 14 février, il est peut-être encore temps de vous glisser une idée cadeau pour la Saint-Valentin... à offrir à un Valentin sans Valentine exclusivement. Pour ne plus être seul dans la salle de bains, ou tout du moins pour en avoir l'air, ou pour s'en convaincre, quelqu'un (je ne sais pas qui) a inventé les serviettes Coué, les serviettes qui remontent le moral.
Un blog qui promeut les blogs littéraires et les livres débusqués sur Facebook et autres réseaux sociaux. En voilà une bonne idée. Donner un peu plus de visibilité à cette pépinière de talents tous neufs et fraîchement parus, c'est la cause à laquelle se consacre Dockstorelog-book tenu par Log Book, le bouquiniste et Carole Thiaudiere, sa complice. Je les remercie tous les deux d'avoir fait un bel et chaud accueil à Mes petites fables sur leur page d'accueil.
La petite rubrique d'Olivia (à Paris)
Mis à part le fait qu'Olivia vous a encore concocté une jolie petite carte pleine d'amour à envoyer à votre moitié, ce mois-ci n'aura été qu'un peu plus trépidant et émoustillant que les autres. Et mis à part le fait que la demoiselle a soufflé ses thuite bougies et a été la plus belle pour aller danser ce soir-là, Olivia est actuellement absorbée par la réalisation de son deuxième livre à paraître en librairie sur une petite chose qu'elle a à vous dire 96 fois. Soyez prêts !
